Et c?est ainsi que le 14 septembre je suis venu pour la seconde fois en Roumanie. Quand je suis arrivé en Roumanie, j?ai vu que beaucoup de choses avaient mal tourné. Je rencontrais mes amis, on parlait et je me rendais compte que la situation avait changé et qu?en fait, le temps du régime totalitaire en Roumanie s?était écoulé. Je me rendais compte, que la vie s?était tout ? fait dégradée. La ville était sombre, les gens étaient effrayés, il n?y avait pas des sources d?information, la télé n?y fonctionnait que deux heures par jour. Je remarquais que les choses devaient y changer, car on n?y tenait plus. Le changement de ?89 fut pour moi une chose attendue. J?étais convaincu que les Roumains étaient capables de mener au bout ce changement. J?ai effectivement vécu en Roumanie apr?s 1989 et je fus témoin au remuement tant politique qu?économique. J?étais venu en 1989 pour mon doctorat, mais je ne savais pas comment j?allais me débrouiller, coté financier. Alors, j?ai ajourné le doctorat d?une année et je suis parti en Suisse, o? habitait ma s?ur. J?y suis parti pour assurer ce coté financier pour l?époque du doctorat. Mon beau-fr?re travaillait l?-bas et moi, j?y suis allé pour mettre au point des probl?mes personnels. J?ai arrangé avec mon fr?re, qui travaillait alors en Kowe?t, qu?il f?t mon support financier jusqu?? la fin de mon doctorat. Au commencement il m?a aidé, mais l?Iraq envahit le Kowe?t, et mon fr?re a d? s?en aller. En 1990 s?est déclenchée la guerre du Golfe. Quand m?me ce fut ce fr?re, qui avec l?aîné et ma s?ur m?aid?rent et j?ai pu continuer mon doctorat. J?ai eu un tr?s bon professeur sous la direction scientifique duquel j?ai préparé mon doctorat - le professeur Florescu. Que Dieu le garde en paix, car il est mort, il y a quelques mois seulement. Il était un professeur tr?s exigeant. Ma th?se fut au sujet des ?Perspectives et des priorités des informations de la presse écrite dans la sph?re du marketing?. Je me rappelle qu?? l?époque, on parlait pour la premi?re fois, ? la Chaire de marketing de Bucarest, du marketing politique avec Monsieur le professeur Florescu. C?était difficile ? aborder ce probl?me: rendre vendable un produit politique, un président, par exemple. C?était un th?me difficile ? aborder. Á cette époque-l? je repris mes contacts avec mes vieux copains. C?était un moment dur ? traverser, mais pour moi, en tant que journaliste, le plus intéressant. J?ai beaucoup écrit alors, j?ai beaucoup publié dans ?Curentul?, dans ?Cotidianul?, dans ?Meridian?, j?ai publié en Angleterre aussi des nouvelles de la Roumanie. A l?époque je publiais dans le journal soudanais, qui paraissait, ? partir de 1997, au Caire. J?étais le correspondant des journaux soudanais paraissant en Angleterre et en Egypte. Durant toute l?époque de mon doctorat j?ai publié une foule d?articles en Roumanie, en Angleterre et en Egypte - des articles économiques, sociaux, politiques. Mes articles, je les traduisais tous pour mon professeur. Ce fut une époque tr?s intéressante pour moi. J?ai travaillé ? ma th?se avec plaisir. D?s mes années d?études, avant 1982 j?ai eu une liaison avec une jeune femme, une Roumaine. En 1989 je l?ai cherchée de nouveau et j?ai appris, qu?elle ne s?était pas mariée. Pendant les deux premi?res années apr?s mon départ de Roumanie, nous avions échangé des lettres. Quand je suis revenu, nous reprîmes cette liaison et en 1994 nous nous sommes mariés. A la fin de ?94 nous e?mes le premier enfant, un garçon qui s?appelle Adil, puis en 1996 naquit un second garçon; lui, il s?appelle Yusri. |